Maïlo – Dans quel monde vit-on ?

Dans quel monde vit-on ?

Un témoignage de 40 ans d’exploration de l’artiste dans le monde et les créations que cela lui a inspiré.

Sortie le 15 octobre 2025
420 pages – 30 x 30 cm
Plus de 800 photographies inédites
et une centaine de créations

Livre numéroté et dédicacé sur demande

Tarif : 117 €

 » J’embarque à l’instant.
Je vous embarque avec moi.
Pour le plaisir de partager ce que mes yeux ont eu le privilège de voir depuis 40 ans !
Pour vous montrer cette planète que j’ai tant de plaisir à découvrir :
dans ses similitudes et ses différences, ses contrastes et sa beauté, sa diversité, sa dureté.
Dans quel monde vit-on illustre les contrastes, les paradoxes, les inégalités de notre planète.
L’ouvrage présente également mes oeuvres majeures, les plus représentatives de mon parcours.
420 pages pour rever, s’interroger, voyager, s’évader… »
Marie-Laure Vareilles

🚚 ⚠️  Maïlo est actuellement en reportage, les expéditions reprendront à partir du 15 décembre

✍️ Vous souhaitez une dédicace ou le livre numéroté à la main par l’artiste ? Précisez-le lors de la commande !

 

117,00

Catégorie : Étiquettes : , , ,

En stock

Auteur : Maïlo / Marie-Laure Vareille

Tantôt photographe reporteur qui parcours le monde
Tantôt photographe-créateur, qui s’exprime au travers de l’imagination

Issue d’une formation d’architecte d’intérieur, Marie-Laure Vareilles est très vite gagnée par le désir d’aller plus loin, d’élargir son champ d’inspiration. Poussée par l’envie de découvertes, depuis qu’elle a 19 ans, elle parcourt alors une multitude de pays, toujours munie d’un appareil photo. Elle constitue ainsi un véritable carnet de voyage, une archive de ses explorations dans des lieux qu’elle visite parfois plusieurs fois et à plusieurs années d’intervalle. Par la suite, lorsqu’elle découvre le photomontage, cette technique lui apparaît comme une évidence pour exprimer la beauté du monde, ses évolutions et laisser s’exprimer sa créativité. Depuis, elle se définit comme photographe créateur, construisant une démarche artistique oscillant entre le photoreportage et les arts visuels.

De ses voyages, elle revient avec des centaines de clichés, ces derniers représentant la matière première essentielle au cœur de sa pratique. Par la manipulation de ces images en post-production, elle met en perspective différentes prises de vue dans une même mise en scène, assemblées et complétées les unes par les autres. Toutes les images utilisées sont tirées de scènes réelles et vécues, de personnages rencontrés et de lieux traversés. Des favelas à la banquise, le matériau sur lequel elle s’appuie est le témoin même du réel. Marie-Laure Vareilles fait de la planète son terrain de jeux. En assistant aux évolutions de nos sociétés, aux changements au cœur même des civilisations, elle créé des œuvres où le reflet de ses questionnements se surimpriment aux instants capturés dans les lieux qu’elle a arpentés. A la fois belles et tendres, ses images dénotent pourtant par leur style, aux confins du surréalisme. Ses montages photographiques font subtilement coexister les contraires, rencontrer les improbables, donnant naissance à des récits racontant un nouveau monde qu’elle imagine de toute pièce, mais pas incongru pour autant. Elle entreprend toujours de restituer ce qu’elle voit, de façon créative, sensible et dans un style coloré et vivant. Composées, rythmées, avec un agencement des perspectives tirées de sa formation d’architecte, elle construit un univers soigné, travaillé, tenant particulièrement à un rendu d’abord esthétique.

La présence de la Nature est capitale dans son travail. Elle fait cohabiter les mondes marins, les montagnes et les plaines – avec tout ce que cela comporte de visions paradisiaques, rêvées mais aussi réalistes et désastreuses – qu’elle confronte avec l’urbanisation des paysages, les populations qui s’entrechoquent, les vies qui se dévorent dans des espaces réduits tels que les bidonvilles. Marie-Laure Vareilles transcende la réalité pour mettre en lumière les liens qui s’entrecroisent au cœur du vivant. Son travail nous fait comprendre que nous vivons tous dans le même jardin. En utilisant des symboles universels, intégrant des graffitis, des logos, des images dessinées, inventées ou réelles, elle rassemble tous les êtres au cœur d’un même espace, pour que chacun puisse être en mesure de s’emparer de ses œuvres, se les approprier, en faire un récit intime. Finalement, elle nous emmène subtilement vers la compréhension de ce qui nous entoure, et ce avec qui ou quoi nous cohabitons dans un même espace.

Au-delà de leur aspect esthétique, les œuvres de Marie-Laure Vareilles n’en demeurent donc pas moins messagères. En mêlant tous les continents, toutes les générations, se faisant archiviste du temps qui passe et parfois de lieux qui n’existent plus, elle donne à voir les réalités des quatre coins du globe. Prenant appui sur les actualités qui l’agitent, elle observe le monde qui change. Elle concentre ses sujets sur des éléments que nous observons, de près ou de loin, et dont elle témoigne : les personnes sans domicile, la précarité, les changements climatiques, et tant d’autres.
Marie-Laure Vareilles nous fait part de ses réflexions sociétales, sociologiques, environnementales et personnelles sur les mutations qui s’opèrent autour de nous. D’un imaginaire peuplé elle puise le support qui lui permettra d’en parler à sa manière, mais sans violences, sans s’imposer, toujours avec subtilité et un soupçon de poésie. La réflexion sous-jacente n’est donc pas militante, mais engagée pour une réflexion globale, universelle, tournée vers la nécessité fondamentale du vivre ensemble.

 

Informations complémentaires

Poids 3,8 kg
Dimensions 30 × 30 × 6 mm